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Les sondes anémométriques : probables causes de l'accident du vol AF447?

 

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Des pertes d'informations anémométrique ont eu lieu à partir de mai 2008 sur les Airbus A330 suite à un givrage des sondes. L'enquête du BEA (Bureau d'Enquêtes et d'analyses) semble se diriger vers cette hypothèse pour expliquer le drame du vol AF 447 Rio - Paris.


Selon les spécialistes aériens, la perte de 2 ou 3 sondes pitot présentes sur l'Airbus A330 aurait pu conduire à la série de messages de panne ACARS comme l'arrêt du pilotage automatique, le mode alternative law 2 et les problèmes d'ADR. Une autre possibilité aurait été la perte des 3 Adiru (comme nous l'avions noté dans l'article Vol-af-447-rio-paris-orage-foudre-ou-panne). Ces sondes pitots sont des tubes installés sur la carlingue qui servent à mesurer la vitesse de l'avion.


Air France a confirmé samedi dernier via un communiqué de presse que "des incidents de perte d'informations anémométriques en vol de croisière ont été observées sur des Airbus A340 et A330". Selon Air France "ces pannes étaient dues à un givrage des sondes (les fameux tubes pitots fixés sur la carlingue), la panne disparaissant au bout de quelques minutes".


Fort de ce constat, Air France avait décidé de "changer toutes les sondes A330/A340 de sa flotte depuis le 27 avril 2009". Les sondes pitot Thalès équipant l'A330 du vol Rio - Paris n'avaient cependant pas encore été changées.


Airbus a publié un communiqué rappelant les procédures à suivre en cas d'informations de vitesse éronnées, en ne mettant pas en cause les pilote et en préconisant de conserver la vitesse et l'angle  d'incidence de l'avion en cas de pertes de ces informations.


Ce qui est déjà difficile par temps clame mais qui peut se révéler impossible avec des fortes turbulences comme lors du vol AF447...


Suite à un givrage temporaire des sondes (à expliquer car les sondes ne gèlent pas normalement à -40°, mais l'avion aurait pu traverser une zione à -36°), les informations de vitesse à la disposition du pilote auraient été erronées.  Le pilote aurait pu avoir du mal à conserver la vitesse  de l'avion et son angle d'incidence du fait des fortes turbulences enregistrées par l'avion à l'heure estimée du crash ( l'avion aurait pu traverser un cumulo-nimbus massif  pendant de longues minutes, voir l'étude météo www.weathergraphics.com/tim/af447/ ). Une vitesse trop lente aurait alors pu provoquer un décrochage.


Le décrochage correspondrait au témoignage du pilote du vol Air Comer qui aurait vu:"un un flash fort et intense de lumière blanche qui a pris une trajectoire descendante pour disparaître en six secondes".


Alors que les boites noires n'ont pas encore été retrouvées, 16 corps ont cependant été récupérés dont neuf par la frégate brésilienne Constitucao et sept par la frégate française Ventôse.

Des débris et des centaines d'objets de l'avion ont également été repêchés, notamment un fauteuil bleu avec le numéro de série du vol AF 447, une sac à dos et une malette...


Espérons que l'on puisse retrouver les boites noires pour faire le point sur ce drame.

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